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TSINGYSAFARI

19 mai 2005

Carnet de voyage

Carnet de voyage

Je suis originaire de l’île de la Réunion. J’ai toujours voulu découvrir Madagascar et en particulier les Tsingy de Bemaraha depuis la diffusion télévisée du reportage d’un certain Nicolas sur le petit écran. J’ai alors proposé à mes deux meilleurs amis, Sébastien et Xavier, de partir à la conquête de l’île rouge. Pour cela nous avons pris deux semaines de congés. Sébastien est parti de bordeaux et Xavier et moi sommes partis de Saint Denis de la réunion.

Au départ, j’avais tout organisé, en l’occurrence le circuit. Mais arrivés à l’aéroport, nous nous sommes fait vite aborder par les locaux qui proposent une kyrielle de services (réalité économique oblige). Nous sommes alors tombés sur Lova (prononcer Louve ce qui signifie l’héritage en malgache). Il nous a proposé plusieurs circuits comme tant d’autre mais ce qui nous a par-dessus fait changer d’avis c’est que partir avec quelqu’un qui connaît bien les us et coutumes du pays à découvrir, çà aide pas mal et çà évite quelques embrouilles. Il nous a fait un descriptif du circuit en compagnie de notre guide Mouhidine Mohamad (Mouhidine est un Ankarany, musulman malgache). La proposition nous a semblé honnête et bon marché. Nous n’avons pas hésité !

Jour 1 : nous arrivons à Tananarive (aéroport d’IVATO) nous passons la douane et tout de suite une dizaine de « spécialistes » vous tombe dessus pour vous proposer leur service : porter les bagages, vous emmener en taxi, … Lova et Mouhidine nous propose la descente de la Tsiribihina en pirogue et la découverte des Tsingy. Il est trop tard pour aller jusqu’à Miandrivazo (point de départ pour la descente en pirogue). Nous allons manger dans un restaurant tenu par un réunionnais ( ?) et nous partirons ensuite pour Antsirabe effectuer l’étape de nuit.

Déjà, les paysages entre les deux villes sont magnifiques. La nuit dans Antsirabe est particulière. Il fait froid car la ville est située à une hauteur de 1400m d’altitude. Pour vous balader la nuit et aller faire un tour en discothèque, prenez le pousse-pousse sport local. Nous avons dormi dans un petit hôtel bien tranquille « la ville d’eau ».

Jour 2 : nous repartons après un bon petit déjeuner. Nous nous dirigeons vers la région des lacs Andraikiba et Tritriva. Des supers plans à faire, de belles rencontres aussi. La route est très poussiéreuse par contre alors attention aux matériels photos et vidéos.

Une très belle route s’offre à nous à présent jusqu’à Miandrivazo. Toute la journée, nous sommes restés dans la camionnette au soleil. Plus de 400 km à faire tout de même !

Les paysages sont de toute beauté et incroyables.

Nous arrivons à Miandrivazo pour le coucher du soleil magnifique derrière les montagnes.

Le choc thermique entre Anstirabe et Miandrivazo est stupéfiant. Vous partez de très froid à insupportablement chaud !

Nous avons dormis dans un petit complexe le plus développé du coin « Le Lakana » ! Le service est excellent ! Nous refaisons un point administratif et financier avec notre guide car nous allons entamer la descente demain et il faut tout prévoir (nourriture, boisson, rapport administratif de police, …). Nous avions pris notre propre matériel de camping (c’est chiant mais au moins vous êtes sûrs de dormir dans du bon matos !).

Jour 3 : nous partons au bord du fleuve mais avant tout il faut faire les provisions ! nous passons par la mairie pour signer les papiers d’embarcation et ensuite nous allons au poste de police pour une enquête au cas où (la traversée n’est pas sans risque) !

Voilà, c’est parti pour une aventure de 3 jours et deux nuits ! Nous empruntons le Mahajilo tout d’abord ! Vous n’êtes pas sur la Tsiribihina pas encore seulement dans 40 km !

N’hésitez pas à participer aux manœuvres : demandez votre pagaie : la route est longue alors il faut s’occuper !

Le moment des repas est vraiment génial, nous ne nous attendions pas à un service d’aussi bonne qualité. Mouhidine prépare la table comme si vous étiez au resto.

La nuit tombe, on gagne une berge de sable comme une plage en fait sur laquelle nous allons piquer nos tentes ! La nuit est vraiment agréable sur le fleuve, wouaaaah !

Jour 4 et 5 : nous repartons très tôt le matin. On arrive alors sur la Tsiribihina. Les plateaux de Bemaraha se dressent devant vous. Ce sera une longue et très chaude journée ! Il faut bien boire et bien se couvrir. J’avais mis deux épaisseurs de linge sur moi pour éviter les brûlures.

Au bout de 6 heures de pirogue environ, nous arrivons dans un endroit paradisiaque. Une gorge de verdure et au fond une magnifique cascade dans laquelle nous allons nous baigner pour la première fois depuis 30 heures ! on déjeune sur un petit caillou au bord du fleuve : Mouhidine est un magicien ! on ne parlera pas de nos piroguiers qui nous ont poussé des chants magnifiques et qui vous font encore plus voyager !

Nous repartons et la température a un peu baissé ! Ça fait du bien ! on arrive en fin de journée nous trouvons un endroit où dormir près d’un village. Ses habitants cultivent le riz et le tabac.

Le lendemain matin nous trouvons devant nos tentes des enfants du village. Distribution de ballons baudruches … c’est la joie !

On repart pour une nouvelle et dernière journée ! Celle-ci sera encore plus trépidante car nous allons trouver sur notre route des lémuriens, des chauve-souris pendues aux parois des falaises, des tortues, des caméléons et des crocodiles du Nil … Brrrrrrr !

Nous arrivons au point de chute enfin !!! mais que de regrets déjà ! nous allons mettre tous les bagages dans des charrettes à bœufs et faire 4 km de brousse (aventure garantit 100% roots). On arrive à Antsiraraka. On dormira dans un petit complexe hôtelier vraiment charmant ! mais avant on fait couler la douche (eau de puit) ! Trois bons sodas bien glacés pour se remettre en forme et c’est parti pour une bonne nuit de sommeil sur matelas !

Jour 6 : on charge le 4x4 direction Bekopaka. Ce sont 5 heures de pistes qui nous attendent. Sans compter la traversée de la Tsiribihina en bac.

Sur la route on rencontre d’autres touristes et aussi des lémuriens. Après la traversée, on fait une pause déjeuner à Belo sur Tsiribihina au « MadZébu » service garanti et coca à volonté.

Vous pourrez aussi téléphoner dans ce village qui dispose d’un téléphone satellite.

C’est reparti jusqu’à l’entrée de Bekopaka. On campera à l’entrée des petits Tsingy où se trouve d’ailleurs le bureau de l’ANGAP. On réserve notre circuit. On a choisit de découvrir les gorges du Manambolo. C’est extra, on découvrira des grottes magnifiques et un paysage splendide. Les tombeaux des Vazimbas sont le clou du spectacle.

On dormira dans l’air de camping de l’ANGAP, c’est vraiment sympa. A proximité il y a de quoi manger et boire… non c’est vraiment sympa. On prendra notre douche dans des cabines spéciales eau du fleuve … c’est roots aussi ! Il n’y pas de risque de vol si vous demandez à un enfant de garder vos affaires en contre partie d’un petit quelque chose bien sûr !

Jour 7 : On part pour les grands Tsingy. Prenez des chapeaux et de l’eau. 17 km de torture en 4x4. La piste est en très mauvais état mais bon c’est du 4x4 quoi ! il vous faudra 1 heure pour atteindre le parking. Le guide distribue les baudriers et nous voici parti. Quelques mètres plus loin une famille de lémuriens mange dans les arbres … approchez vous et prenez des photos ça risque rien.

Les Tsingy … oh la la mais que dire ??? Ca se passe de commentaires. Nous nous sommes bien éclatés et vraiment on s’en est mis plein les yeux. SPLENDIIIIDE !!!

Jour 8 : nous visitons les petits Tsyngi. C’est un tout autre paysage mais le spectacle est toujours présent.

Nous plions les bagages et partons en direction de Morondava. On fait alors le chemin inverse et continue jusqu’à l’allée des baobabs. Avant tout, nous admirons le baobab sacré (le plus gros du monde en circonférence) ensuite ce sera le boabab amoureux (2 boababs entrelacés mignon) et enfin l’allée des baobabs (les champs élysées n’auront qu’à bien se tenir !). De belles photos à prendre d’autant plus que tout est calculé pour arriver au coucher de soleil !

Nous arrivons à Morondava en pleine nuit et dormons au « Cheval de Mer » (mais bon pas trop une référence le gérant « colonialiste ») …

Jour 9 : nous rencontrons Mouhidine pour solder le compte : une banque BFCOI ou BOA est ouverte pour pouvoir effectuer des retraits !

Notre voyage avec Mouhidine est terminé. Nous sommes à présent livrés à nous-mêmes.

Nous continuerons notre voyage en partant à Belo sur Mer sans oublier de visiter bien sur Monrondava plusieurs fois (des rencontres charmantes ?) nous partirons en avion (90 euros) pour Tananarive. Fin de l’aventure !

David

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19 mai 2005

Les bons conseils avant de partir

Présentation de Madagascar

Madagascar est la 4ème île du monde après le Groenland, la Nouvelle Guinée et le Bornéo. Sa superficie est de 592 000 Km², soit un peu plus que la France et le Benelux réunis. Sa longueur, du Cap d'Ambre au Nord et du Cap Sainte-Marie au Sud, est de 1580 Km. Sa plus grande largeur, relevée entre Mahavelona et Tambohorano est de 580 Km.


L'Ile continent possède près de 5 000 Km de côtes. Ses contours Ouest constituent l'une des rives du Canal de Mozambique qui est large de 400 km. A l'Est, l'Océan Indien se jette sur les plages de Madagascar. Le vol long courrier Paris-Antananarivo est d'environ 10 000 Km, soit 11 heures de vol. Pour les dessertes régionales, l'Ile Maurice est à 1h40 et l'Ile de La Réunion à 1h20. Madagascar a un décalage en avance de +1h seulement pendant l'horaire d'été pratiqué en France, et de + 2h à la période des horaires d'hivers.

Des petites îles malgaches gravitent autour de la Grande Ile : les deux principales sont habitées et à vocation touristiques : Nosy Boraha appelée aussi Sainte-Marie (200 km²) et Nosy-Be (320 km²). Madagascar est entouré d'autres Iles et archipels : l'île Maurice et la Réunion à l'Est, les Comores au nord-ouest et les Seychelles au nord.

Le point culminant de Madagascar est la montagne de Tsaratanàna qui atteint les 2 880 m d'altitude. Les sommets des Hauts-Plateaux et les reliefs très marqués par les érosions divisent l'Ile en deux univers différents : à l'Ouest, des grands bassins sédimentaires et des vastes plateaux calcaires ou gréseux ; à l'Est, des falaises surplombants une bande littorale recouvertes de forêts tropicales. L'altitude moyenne est de 1600m.

Les principales villes de Madagascar sont : Antananarivo (Capitale), Antsirabe, Fianarantsoa sur les Hautes Terres centrales ; Tamatave, Moramanga, Sainte-Marie à l'Est ; Majunga, Morondava dans l'Ouest ; Antsiranana, Nosy-Be dans le Nord, dans le Sud, Tuléar, Fort-Dauphin.

La population de Madagascar est d'environ 16 millions d'habitants. La densité moyenne est de 21,8 habitants par km². La répartition géographique est très déséquilibrée puisque 80% de la population vivent en milieu rural et 20% dans les villes. Madagascar est un pays jeune marqué par un fort taux de natalité. 60% de la population ont moins de 20 ans.

De multiples origines, la population malgache est composée de dix-huit tribus issus surtout des anciens royaumes. Les peuples des hauts-plateaux ont des traits à dominantes indonésienne et malais, les autres peuples sont marqués par l'héritage africain et arabe. Malgré quelques similitudes ethniques, chaque tribu a sa propre tradition et une identité de groupe. Des chefs traditionnels sont encore dotés de prestige, voire de pouvoir.

La communauté malgache d'origine afro-asiatique représente 98 % de la population. Les comoriens s'intègrent et e fondent parmi les malgaches. La communauté européenne est à grande majorité française. Elle est formée par quelques zanatany (natifs), des hommes d'affaires et investisseurs, des coopérants techniques. La communauté chinoise d'origine cantonaise est installée dans les villes et sur la côte Est. Elle s'adonne au commerce de détail. La communauté indienne d'origine pakistanaise est formée d'arrière petits enfants d'immigrés à la fin du XIXè siècle. Ils sont commerçants ou industriels.

La langue officielle de Madagascar est le Malagasy (Malgache). Elle est de la même famille que l'Indonésien et le Malais. Le français est une langue seconde largement pratiquée, notamment dans les milieux professionnel, administratif et médiatique. C'est aussi la langue officieuse de communication et de la culture. Nombre de Malgache s'adressent naturellement à n'importe quel vazaha (homme blanc) en français.

Histoire, l’origine des Malgaches

La tradition populaire, les mythes et les légendes prétendent que les Vazimba ont toujours vécu sur l'Ile. Les premiers immigrants étaient venus de la Malaisie, de l'Indonésie (malais) et de l'Afrique orientale (Bantous). Ils s'établissant par petits groupes en des points différents de l'île, formant des petits royaumes séparés.


Les habitants se livraient au commerce d'aromates, plantes médicinales, épices et parfums dans l'océan Indien, notamment avec les Arabes durant une bonne partie du Moyen Âge. Au début du XIIè siècle, des navigateurs venant de l'Afrique et des Comores parlant swahili ont aussi influencé la culture arabe dans la partie-nord de l'Ile.


Au XVIe siècle l'île avait reçu le nom de Saint-Laurent, donné par le portugais Diego Diaz, le premier Européen à approcher ses côtes. Jusqu'au début du XVIIe siècle, les marins portugais, tout comme leurs rivaux Français, Hollandais et Anglais y faisaient escale pour se ravitailler.

Les autochtones chassaient les étrangers qui tentaient de s'établir en installant un comptoir. Les Hollandais et les Anglais ont échoué. Ce n'est qu'en 1642 que les Français ont réussi à s'établir dans le sud-Est, emmené par Jacques de Pronis, commis de la Compagnie française de l'Orient. Il fonda Fort-Dauphin, l'année suivante, à l'honneur dauphin et futur roi Louis XIV.

Culture

Malgré les différentes origines de son peuple et les héritages culturels qui s'en suivent, les malgaches ont une valeur culturelle moyenne : le culte des ancêtres. C'est aussi la base des liens qui lie l'individu à son groupe, à sa communauté.

La croyance traditionnelle monothéiste admet l'existence d'un seul Dieu créateur, protecteur et omnipotent. C'est à travers les ancêtres que les cultes sont adressés puisqu'ils sont proches des vivants. La vision de la mort est proche d'une sublimation qui transcende le défunt vers un état supérieur de connaissance et sagesse.


Les ancêtres sont porteurs d'un pouvoir qui peut apporter une protection de la vie sur terre. Ce pouvoir est véhiculé par des ordres sacrés qui dictent l'organisation culturelle et politique de la famille. Le manquement aux cultes peut être néfaste aux vivants. Trois cérémonies principales accompagnent la mort qui est le passage de l'état de vivant au rang d'ancêtre :

·        Les funérailles: les différents tribus de Madagascar ont chacun leur propre pratique funéraire. Le corps du défunt est en général lavé, habillé et enveloppé dans un linceul. Les tribus du sud à l'instar des Mahafaly et des Antandroy se distinguent par leur art funéraire : de grands édifices jusqu'à 15 m de côté, coloré avec des dessins et des sculptures qui racontent la vie du défunt. Les têtes des zébus sacrifiés pour l'occasion ornent le tombeau. Leur nombre reflète la position sociale et la richesse du défunt.

·        Le famadihana: l'exhumation ou le retournement des morts est pratiqué sur les hautes terres de Madagascar. La conception religieuse traditionnelle veut que les vivants honorent les ancêtres. La cérémonie de famadihana consiste à exhumer les corps et les envelopper par de nouveaux linceuls. " Il ne faut pas que les ancêtres aient froid ". Ces jours de fêtes et de réjouissance sont déterminés par un astrologue.

·        Les cultes: des rites subsistent pour entrer en contact avec un autre monde imaginaire. Les sacrifices permettent d'honorer les ancêtres et de leur demander bénédiction, bonheur, progéniture, santé, richesse… Des interdits sont respectés pour se concilier avec l'au-delà. Ces fady sont transmis de génération en génération. Le respect des interdits et des cultes est un moyen d'instaurer une proximité avec les gens, dans les campagnes, qui pratique la religion traditionnelle.

Climat

L'influence du relief, de la végétation et des vents a une incidence sur le climat et les saisons.

On distingue habituellement à Madagascar comme dans tout l'hémisphère austral deux saisons qui sont inversées par rapport à celles de l'hémisphère nord :

L'été austral: de novembre à mars. On l'appelle aussi la "saison des pluies". Elle est pluvieuse et chaude (mousson, alizés). Les canicules sont fréquents dans l'ouest et dans le sud de Madagascar. Les précipitations sont très abondantes, surtout sur la côte est. Les pluies sont brèves et le soleil refait son apparition. De décembre à février, des cyclones peuvent atteindre la côte Est, ou nord-ouest de l'île et perturber l'ensemble du climat.

L'hiver austral: d'avril à octobre. C'est la "saison sèche". Il y a quelques pluies de temps en temps, surtout sur la côte est. Sur les haut-plateaux, on a plutôt des crachins. La température plus fraîches, en particulier sur les plateaux. Elle peut descendre au lever du jour, jusqu'à quelques degrés seulement (région Antsirabe/Fianarantsoa) en juillet ou août

Le climat varie d'une région à l'autre. Le long des côtes le climat est subtropical. La température est en moyenne sur les côtes de 24° à 26°C. Sur la côte est, vous devriez vous attendre à la pluie presque tous les jours tout le long de l'année. Souvent, elles sont nocturnes en dehors des dépressions cycloniques.

La côte ouest est plus ensoleillée; et moins pluvieuse. Plus de 300 jours de beau temps par an ! La région de Nosy-be est doté d'un micro-climat avec un taux d'humidité élevé, les pluies nocturnes sont fréquentes. Le sud-ouest ne reçoit que très peu de pluie.

Sur les plateaux

Le climat est assez tempéré. La température moyenne à Antananarivo, à 1250 m est de 18°C. D'Antananarivo à Fianarantsoa, les nuits d'hiver sont froides et les températures peuvent baisser à 5°C, à Antsirabe même au-dessous de zéro.

Les régions

LE SUD EST : LA COTE DES CONTRASTES

La Côte des Contrastes, au Sud-Est de Madagascar, doit son nom à la conjonction de différents climats qui l'ont naturellement doté de paysages et de végétations aussi insolites que variés. A un très beau découpage côtier s'oppose un arrière-pays où la découverte retrouve tout son sens.

Fort Dauphin fondée en 1643 a été baptisée en l'honneur du Dauphin du trône de France et futur Louis XIV. Bâtie sur un promontoire au pied du Pic Saint Louis, son site urbain entre deux baies est un des plus beaux de Madagascar.
C'est aussi la capitale de la langouste dont la fête annuelle est devenue une tradition.

Dans la Baie de Lokaro des mini croisières empruntent les chenaux reliant le lac Lanirano à la pointe Evatra. Un décor de carte postale avec ses collines verdoyantes, ses criques et ses plages de sable fin.


A 53 km au Nord Est, Sainte Luce avec son village de pêcheurs et ses plages bordées de filaos est l'endroit indiqué pour se défaire de tous les soucis. A moins qu'on ne préfère aux joies de la baignade celles de la méditation, auquel cas on fera cap au "sud du sud" vers Cap Sainte Marie et ses falaises marquant l'ultime limite de Madagascar.


Bordant les routes et les pistes. Les sépultures Antandroy et Antanosy appellent les liens permanents du malgache avec le monde invisible: bois sculptés, obélisques de pierres.


La végétation glisse de la flore typique d'un environnement humide à celle du bush dominée par les épineux, comme au Parc d'Andohahela. La Réserve privée de Berenty près d'Amboasary est quant à elle bien équipée pour l'observation des lémuriens diurnes et nocturnes.


Le long de la côte orientale étonnamment rectiligne, le choix de visite peut se faire entre Farafangana, grand centre de production du café, Vangaindrano et sa belle plage d'Ampatsinakoho entièrement fermée par les récifs et paradis des fruits de mer, Vohipeno haut lieu de la culture Antemoro et des sciences de la divination.


Plus au nord, Manakara est le terminus de la ligne de chemin de fer Fianarantsoa - Côte-Est qui est certainement la plus touristique de l'île avec un tracé serpentant en pleine forêt tropicale. Mananjary à la croisée du Canal des Pangalanes et du fleuve Mananjary est célèbre pour sa gare fluviale fort animée, et surtout sa cérémonie de circoncision collective qui a lieu tous les 7 ans.


Sur la route reliant cette ville à Fianarantsoa. le Parc National de Ranomafana est l'unique domaine connu de l'Hapalémur Doré, un lémurien découvert seulement en 1986. Ranomafana est aussi le deuxième site thermal de Madagascar.


Source La Maison du Tourisme de Madagascar

LE SUD OUEST : LA COTE DU CAPRICORNE

La Côte du Capricorne s'amorce à Ihosy, quand la route choisit de se perdre au pays des espaces infinis et de grandes empreintes de la nature. Un milieu continental exceptionnel auquel s'ajoutent une richesse marine insoupçonnée, des traditions fortement enracinées, et une flore irréelle digne des romans de Jules Verne.


Assoupie entre les fleuves Onilahy et Fiherenana, Tuléar est le terminus de la RN7. Surnommée "la Blanche" à cause d'un soleil implacable, elle se visite de préférence en pousse-pousse suivant des itinéraires qui finissent par se retrouver sur la principale artère avec ses bijouteries et son marché aux coquillages. Sa barrière corallienne est la deuxième plus grande du monde après celle d'Australie.


Les villages de pêcheurs Vezo parsèment le littoral comme à Ifaty, un des meilleurs sites de villégiature balnéaire de l'île, à Saint Augustin dont la baie est bordée de longues falaises calcaires avec à proximité les grottes de Sarodrano remplies d'eau douce, ou à Anakao dont les eaux sont un véritable aquarium de poissons multicolores et de coraux. A Andavadoaka les îlots coralliens servent de lieux de ponte aux oiseaux de mer.


Les tombeaux Mahafaly s'admirent entre Betioky et Ampanihy. Richement décorés, ce sont souvent de véritables mausolées pouvant atteindre 15 mètres de côté.


Ranohira est la porte d'entrée du Parc National de l'Isalo. C'est le Parc le plus visité de Madagascar avec ses profonds canyons et ses formes étranges ciselées par l'érosion.


Morondava est le deuxième pôle de la Côte du Capricorne. Entourée de mangroves et de lagons, elle est aussi réputée, pour ses plages de sable fin, et de ses pêcheurs Vezo à bord de leur gracieuse pirogues à balancier. Sa région concentre les plus beaux spécimens des 7 variétés de baobab que compte l'île.


Dans l'arrière pays, les cimetières Sakalava et Vezo sont des haut-lieux de l'art funéraire avec notamment les statuettes érotiques aujourd'hui très protégées mais toujours sujettes à débat.


Le fleuve Tsiribihina peut se descendre en canoë. en pirogue ou en chaland à partir de Miandrivazo pour a aboutir à Belo après un périple de 160 km dans des décors grandioses. Mais le monument de cette région est incontestablement le Parc des Tsingy de Bemaraha, classé Patrimoine Mondial par l'Unesco, avec son réseau de failles, de crevasse et de blocs calcaires aux pointes acérées.


Source La Maison du Tourisme de Madagascar

LE CENTRE : LES TERRES CENTRALES

Le centre de Madagascar est un peu le donjon de l'Ile avec sa ligne de hauts sommets, son enchevêtrement de reliefs et la diversité de ses paysages. C'est une région fortement marquée aussi bien par le travail de la nature que par celui des hommes.

Antananarivo est une des capitales les plus pittoresques au monde avec ses rues en pentes abruptes, ses escaliers sans fin et ses maisons traditionnelles blotties les unes contre les autres. La visite de sa vieille ville est riche en émotions avec ses églises en pierre de taille, les anciennes places royales et la superbe vue qu'elle offre sur toute la plaine en contrebas.

Antananarivo est entourée de 12 Collines sacrées dont les plus célèbres sont Ambohidratrimo, Ilafy, Antsahadinta, et surtout Ambohimanga berceau de la royauté merina à 30 km au nord. La RN 2 Antananarivo - Toamasina (Tamatave) conduit en 2 heures de trajet au Parc National d'Andasibe-Mantadia. Il ne faut pas oublier sur l'itinéraire de faire un crochet à Mantasoa à 60 km de la capitale, son plan d'eau de 2000 ha et ses vestiges historiques.

La RN 1 mène au pays des volcans éteints et des grands troupeaux de zébus à l'ouest. Ampefy y est le départ d'excursions autour du Lac Itasy dans un décor tourmenté d'anciens cratères et de champs basaltiques.


Ambatolampy à 70 km au sud de la capitale par la RN 7 est la ville du mimosa qui fleurit de Juin à Août. De là partent les randonnées pour la station de Manjakatompo à 2000 rn d'altitude et le mont Tsiafajavona point culminant du massif de l'Ankaratra.


La ville thermale d'Antsirabe à 170 km d'Antananarivo jouit d'un climat particulièrement vivifiant. Sous des airs d'éternelles vacances s'y côtoient la quiétude d'une petite ville provinciale européenne et un cachet typiquement malgache que l'on découvre dans les marchés et les quartiers traditionnels.

Ambositra, capitale de la marqueterie "zafimaniry" au PK 258 est un arrêt obligé pour le touriste avant d'arriver à Fianarantsoa, ville bâtie sur trois niveaux comme la capitale, et sa région célèbre pour ses grands crus et sa production théicole.


Ambalavao niché au fond d'une cuvette est un autre haut-lieu de l'artisanat avec les tissus betsileo "arindrano" riches en couleurs et parfois frangés de perles et surtout le papier antaimoro aux multiples usages décoratifs.

Ambondrombe la "montagne des âmes errantes" et la chaîne de l'Andringitra marquent la limite méridionale des Terres Centrales. Une partie du massif a été classé Parc National féerique.


Source La Maison du Tourisme de Madagascar

LE NORD EST : LA COTE DU PALISSANCDRE

La Côte du Palissandre s'étire du sud d'Antsiranana (Diego Suarez) à Mahanoro sur le versant oriental de Madagascar. C'est la région la plus arrosée et la plus verte de l'ile, et sa forêt est synonyme de richesse intarissable dans l'imagerie populaire.


Toamasina (Tamatave) premier port de l'île est fier de son front de mer qu'embaument les épices stockées dans les entrepôts des petites rues adjacentes. On y passe sans transition des larges avenues ombragées de palmes et de flamboyants aux quartiers traditionnels, ou aux "îlots" de vieilles bâtisses coloniales.


Du port fluvial de Manangareza pirogues et chalands font cap au sud pour la descente du Canal des Pangalanes navigable jusqu'à Mananjary. Des croisières touristiques confortables sont organisées jusqu'à Akanin'ny Nofy et Manambato à environ deux heures de navigation.
Akanin'ny Nofy est un nid de rêve avec ses plages désertes, ses villages traditionnels, ses possibilités de randonnée, et sa Réserve Privée du Palmarium. Tout aussi idyllique est Manambato, le lac, ses goélands, ses légendes.

Vers le nord de Tamatave, Foulpointe et son lagon aux eaux turquoises est la station balnéaire préférée des tamataviens. Mahambo fera la joie des surfeurs, des plongeurs en apnée, et des randonneurs en forêt. Fénérive pour sa part est un centre agricole important avec ses plantations à perte de vue de caféiers, de letchis et de girofliers.


La Baie d'Antongil, domaine privilégié de la forêt ombrophile de l'Est, est un véritable sanctuaire de la nature abritant de nombreuses espèces endémiques. C'est la plus vaste aire protégée de Madagascar, celle de Masoala composée du Parc Terrestre du Cap Est, de 3 parcs marins et de la Réserve Spéciale de Nosy Mangabe.


La SAVA s'étend de la Baie d'Antongil au sud de Diego Suarez. C'est une des
régions les plus riches de l'île : capitale mondiale de la vanille, une orchidée qui exige d'être pollinisée à la main. On y a redécouvert le Takhtajania, une plante qui existait déjà il y a 120 millions d'années.


Sainte Marie. l'île-jardin. est le joyau de la Côte du Palissandre. Les flibustiers y ont écrit plusieurs pages d'une histoire mouvementée. Les observateurs des baleines à bosse de l'Antarctique s'y donnent rendez-vous de Juin à Septembre pour un spectacle de chorégraphie aquatique tout simplement féerique.


Source La Maison du Tourisme de Madagascar

LE NORD OUEST : LA COTE DES ILES VIERGES

De Diégo Suarez (Antsiranana) à Maintirano, la Côte des Iles vierges a toujours ressentis l'appel pesant du large. Régulièrement sillonnées par les boutres et les goélettes, elle déroule son littoral alternant plages immaculées, criques et franges rocheuses le long d'une mer étale où se détachent des semis d'îles de bout du monde.


Située à l'extrême Nord de Madagascar, Diego Suarez est installée au fond d'un des plus belles baies du monde. Il est plaisant de flâner dans cette ville cosmopolite vivant au rythme de ses chantiers navals où plane l'ombre de Libertalia, une "république" utopique fondée par de pirates au 17è siècle.

En quittant la ville, le choix est riche : des historiques sites comme la Montagne des Français (vestiges de canons et de fortifications), la Baie des Sakalava (lien préféré des fun border), la Baie de Pigeons et la Baie des Dunes (plage désertes de sable blanc).


La Mer d'Emeraude est un immense lagon qui permet de plonger dans un aquarium naturel de rêve. La Baie du Courrier pour sa part est le point d'embarquement pour les îlots comme Nosy Hara, l'île aux Chèvres ou l'île aux Mouettes.

A 35 km au Sud Ouest, le Parc National de la Montagne d'Ambre réputé pour ses lacs de cratère et ses cascades est un véritable sanctuaire de la faune et de la flore. Plus au Sud encore, le Massif de l'Ankarana recèle tout un univers souterrain fait de grottes, de galeries et de cours d'eau. On peut y trouver les sépultures royales des Antakarana.


Nosy-Be est la plus grande des îles ancrées à l'ouest des côtes malgaches. Premier site touristique de Madagascar, sa vocation est principalement balnéaire avec plus de 200 km de côtes vierges, des criques désertes à découvrir, le tout baignant dans une mer abritée des alizés.

Souvent occulté par les plages de rêve de Madirokely, Ambatoloaka ou autres Andilana, l'intérieur de l'île mérite l'attention avec notamment le Mont Passot et ses Lacs Sacrés. Nosy Be est indissociable de ses îlots satellites aux noms chantants, absolument à visiter tels Nosy Komba, Nosy Tanikely, Nosy Iranja, ou les Mitsio.


.Majunga (Mahajanga), deuxième port de Madagascar, est à l'embouchure pourpre de la Betsiboka. L'arrière pays de cette cité marquée par une influence indo-arabe plusieurs fois séculaire ne manque pas d'attrait avec notamment le Cirque Rouge jouant avec les reflets du soleil, les Grottes d'Anjohibe, une pure merveille de la nature, ou le Complexe d'Aires Protégées d'Ankarafantsika-Ampijoroa.

Source La Maison du Tourisme de Madagascar

II. PREPARER SON VOYAGE

II.1. La valise

Quand on se rend à Madagascar, il vaut mieux voyager léger et s'en tenir à l'essentiel. Ce qui laissera de la place pour les articles de souvenir dans vos bagages au retour.

Le T-shirt est le vêtement incontournable. Les chemises à manches courtes et les bermudas sont aussi adaptés à la chaleur tropicale. Une chemise à manches longues permet aussi de se protéger des moustiques en soirée. Les nuits sont fraîches sur les hautes terres. Le pull et le blouson ne sont de rigueur que pendant l'hiver (juin-août). Un sweat-shirt ou un blouson suffit pour les autres périodes de l'année. Prévoir aussi une couverture de survie très utile pour les voyages de nuit.

Le jean et le pantalon en coton sont bien pratiques. Le K-Way ou autres coupe-vents sont indiqués pour les pluies fines. Pendant la saison des pluies, un imperméable avec chapeau ou capuchon est nécessaire. Pour les randonnées, n'oubliez pas vos chaussures de marche. Rangers, pataugas, tennis et autres baskets seront tout aussi utiles dans la brousse. Sur la côte, le maillot de bain, les sandales ou tongues sont indispensables.
Un bon chapeau est indispensable pour éviter les coups de chaleur. Si vous prenez la pirogue pensez à un pantalon en toile légére, vous éviterez les coups de soleils sur les jambes !


Certaines choses sont toujours utiles pour son propre confort et pour faciliter l'évasion, en particulier pour ceux qui se rendent dans les brousses. Un sac marin et le petit sac à dos sont conseillés pour les trajets en taxi-brousse et pour les randonnées. Une bonne lampe de poche avec une ampoule et des piles de rechange seront indispensables pour les parcours de nuit, (à éviter tout de même !) le camping ou lors d'une visite d'un village dépourvu d'électricité. Pensez à protéger votre matériel photo ou vidéo de l'humidité, de la poussière ou de la chaleur.

Les peaux délicates s'exposent aux brûlures sous le soleil dans les régions côtières et dans la partie sud de l'Ile. Une crème de protection solaire à indice élevé (10 et plus) est indiquée. Les lunettes de soleil, casquette ou bob vous protégeront aussi. Important, : n'oubliez pas l'anti-moustique. Sur place, l'essence de citronnelle est vendue dans les pharmacies et dans les supermarchés.

Pour les aventuriers amateurs d'escapades en milieu rural, un drap type housse ou un matelas camping, un sac de couchage en hiver, un couteau suisse, une lampe étanche, une gourde isotherme, un petit sac à dos style "fourre-tout", une trousse à pharmacie d'urgence … vous rendront la vie plus facile. Emportez avec vous le matériel de camping, sans toutefois vous encombrer, si vous ne voyagez pas dans le cadre d'un circuit organisés.

Pour les activités spécifiques, choisissez les endroits où il y a un club pour pratiquer votre passion pour ne pas avoir à emmener du matériel : plongée, tennis, apnée, golf, pêche sportive… N'emportez avec vous vos équipements que si vous allez pratiquer votre sport favoris en individuel, vos matériels pour l'escalade par exemple.

Pour un parcours d'hôtel en hôtel en cabotage aérien, la valise ou autres bagages encombrants ne vous poseront pas trop de problèmes. Pour la sécurité de vos bagages, pendant les transports, pensez à fermer à clé votre valise ou mettez une cadenas sur la fermeture de vos sacs.

Vous pouvez trouver à peu près tout à Antananarivo et dans les grandes villes, une raison de plus de ne pas vous encombrer au départ. Ne passez pas votre temps dans les supermarchés. Découvrez aussi les marchés où vous allez pouvoir acheter quelques effets dont vous aurez besoin durant votre séjour : chapeau, lamba, paniers, chemises… Ils feront partie de vos souvenir de voyage.

II.2. Le budget

A Madagascar, la majorité de la population a un niveau de vie très bas. De plus, la monnaie nationale non-convertible, connaît des dévaluations régulières. Les salaires mensuels moyens varient entre 40 euros pour un ouvrier, une femme de ménage ou un gardien à 300 euros environ pour un emploi de technicien supérieur. C'est dire si cela se répercute sur le prix de certaines prestations "locales". Pourtant paradoxalement, Madagascar est devenue au fil des années une destination de moins en moins bon marché.


Dans la restauration, un repas coûte entre 1,5 euros et 2,5 euros dans un "hôtel gasy" (Gargote de routier), un menu complet : 6 euros dans un petit restaurant et 20 euros pour un "gueuleton" dans un bon établissement de la capitale. Dans l'hôtellerie, il faut compter entre 10 euros (en brousse) et 15 euros (ville) minimum pour une chambre comprenant en général douche et wc. Par contre, dans les établissements proposant des prestations d'un certain standing (classés trois étoiles au moins), il faut compter entre 40 euros et 110 pour une chambre et environ 10 euros pour un menu. En "brousse", les dépenses se réduisent en général à leur plus simple expression. La demi-pension dans un hôtel coûte alors souvent moins de 15 euros par jour. Dans les villes de province peu touristiques, il faut compter entre 15 et 25 euros pour une demi-pension dans un établissement moyen.


Transports

Les transports constituent une part importante du budget du voyageur, compte tenu de la dimension de l'île. Le taxi-brousse est la solution la plus économique pour voyager. Il faut compter environ 2,5 euros par personne /100 Km. L'avion est souvent l'unique solution pour se rendre dans certaines régions notamment en saison des pluies. Prévoir un retour sur la capitale en avion paraît souvent judicieux pour ne pas refaire le même chemin en sens inverse par la route. Compter 150 euros /1000 Km en avion.

II.3. Les formalités

Entrée et séjour

Pour pouvoir entrer sur le territoire malgache, tout ressortissant étranger doit être muni d'un passeport en cours de validité. Pour les séjours de moins de trois mois, le visa d'entrée et de séjour est obligatoire. Ce visa dit de non-immigration n'est ni prorogeable ni transformable en visa de long séjour. Il ne donne pas droit à l'exercice d'une activité rémunérée.

Les touristes peuvent se voir délivrer un visa d'entrée et de séjour, avec une ou trois entrées au maximum. Le visa doit figurer sur le passeport. Il est délivré, moyennant le paiement d'un droit (400FF), soit par les représentations diplomatiques et consulaires malgaches à l'étranger, pour un séjour n'excédant pas 30 jours ; soit par les autorités locales à l'aéroport ou au port de débarquement, pour le visa de courtoisie de 24 heures. Le touriste doit présenter son passeport en cours de validité et cinq photos d'identité.

Une prolongation de 3 mois au maximum d'un visa Touriste est possible sur demande. Si le séjour supplémentaire est inférieur à trois mois, les formalités sont acquittées auprès du ministère de l'Intérieur dans le quartier d'Anosy à Antananarivo. Si la prolongation est supérieure à trois mois, le ministère des Affaires Etrangères, Anosy - Antananarivo est l'administration compétente. Présenter le passeport en cours de validité et quelques photos d'identité.

Douanes

L'entrée des devises est non limitée. Leur montant est cependant à déclarer à l'arrivée pour des fins de contrôle du marché noir des devises

Tous les objets authentiques faisant partie du patrimoine national sont sujets à une interdiction d'importation. Par exemple, des fossiles rares, des statues funéraires en bois ancien, les oeuvres de sculpture aloalo et zafimaniry. Les objets et documents anciens font aussi partie de ce patrimoine protégé. Les objets d'arts ou effets fabriqués avec la peau d'animaux protégés, comme les crocodiles et les boa sont aussi interdits.

En application de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore, les espèces protégées ou menacées d'extinction sont interdits à l'exportation. Cela concerne, pour les animaux, tous les espèces de lémuriens, les tortues de mer, les tortues radiées et à éperon, la grenouille rouge d'Antongil, le Boa… Pour les plantes, toutes les variétés d'orchidées sont interdites à l'exportation, ainsi que les espèces de didiéracées, euphorbiacées et pachypodium.

Toujours dans le souci de préserver le patrimoine national, certains animaux, plantes, objets de valeurs, objet d'art sont subordonnés à une autorisation d'exportation délivrée lors de l'achat ou auprès du Ministère de l'Industrie, du Commerce de l'Artisanat et du Tourisme ou le Ministère chargé des Mines. Les articles suivants sont concernés:

- papillons

- vanille

- bijoux

- sculptures en bois

- pierres précieuses ou semi-précieuses

- pierres taillées

Le Ministère de la culture peut délivrer une autorisation pour certains textes écrits.

II.4. La santé

Conseils sanitaires et médicaux :

Avant le départ


Il est expressément conseillé d'aller voir son médecin et de vérifier que ses vaccinations sont à jour. Venant d'Europe aucune vaccination n'est obligatoire. En cas de séjour prolongé en brousse, les vaccins contre le tétanos, la polio, la typhoïde et les hépatites A et B sont conseillés.
Compte tenu du manque d'infrastructures hospitalières sur une bonne partie du territoire, il est prudent de souscrire à une assurance de rapatriement internationale.

Trousse utile


L'équipement médical dans la Grande Ile étant peu développé, il est recommandé d'emporter quelques médicaments.

La veille du départ, débuter votre traitement préventif antipaludéen : 1 comprimé de Savarine (ou Nivaquine et Paludrine) par jour, à commencer la veille du départ à continuer impérativement 4 semaines après le retour. À défaut, on peut prendre Lariam 1 comprimé par semaine. En cas d'accès palustre utiliser l'Halfan. Les enfants sont soumis aux mêmes règles de prophylaxie.
Dans votre trousse emportez des antidiarrhéiques: Imodium, Smecta. L'Oflocet est indiqué en cas de "turista" plus sévère (fréquent), un antibiotique (Augmentin), un antalgique (Aspirine), un antiseptique cutané (Betadine), un antivermineux (Elenol), une lotion antimoustique (Insect Ecran, Cinq sur Cinq Tropic, Autan, Mousticologne) et quelques seringues, aiguilles, nécessaire à pansement.


Précautions sanitaires


Les précautions à prendre sur place sont communes à presque tous les pays tropicaux. Évitez les piqûres de moustiques, désagréables certes, mais surtout vecteurs de l'agent de paludisme. Utilisez donc moustiquaires, air conditionné, insecticide, serpentin à brûler et chemises à manches longues.

Le soleil


Sur la côte surtout, attention à l'ardeur des rayons du soleil tropical, se protéger d'un chapeau et de lunettes de soleil.


Les baignades

Résistez à la tentation de baignade dans les lacs, rivières et rizières, très souvent infestés de bilharzies, parasites redoutables s'attaquant au système urinaire ou digestif.


Les boissons locales


En dehors des villes principales, ne buvez l'eau qu'en bouteille cachetée et méfiez-vous des crudités, l'oubli vous exposera peut-être à une dysenterie. Utiliser des comprimés de Micropur ou hydrochlonazone pour désinfecter l'eau en cas de randonnée en brousse ou emporter un petit filtre portable. Le choléra est facilement évitable en respectant ces mêmes précautions d'hygiène alimentaire.

Les MST


Enfin sachez que les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont très répandues. Si à la différence de l'Afrique, le Sida reste rare, la plus grande prudence s'impose.


Si, avant votre retour, il vous reste des médicaments, vous pouvez les laisser auprès d'une structure sanitaire (mission religieuse, hôpital...). Votre geste sera apprécié.


Adresses médicales à Antananarivo


• Institut Pasteur

Rue Folohalindahy, Ambatofotsikely Antananarivo - Tél.: 22 401 64/65
Pour toute analyse, vaccinations, sérums.


• Espace Médical (SOS Médecins)

65, Rue Pasteur Rabare-Antsahabe - Tél.: 22 625 66 - GSM : 32 07 871 12/ 32 07 822 74.

Se déplacent pour les urgences. Ambulances. Analyses biologiques.

• Hôpital Militaire Girard et Robic : Tél.: 22 403 41


• Clinique des Sœurs Franciscaines

Rue Dr Rajaonah Ankadifotsy Antananarivo -Tél.: 22 235 54


• Polyclinique d'Ilafy Ambohitrahaba- Andafiavaratra

Tél.: 22 425 69/425 66, Fax : 22 425 64


• CDT Centre de Diagnostique de Tananarive

Lot IVL 176 Anosivavaka Ambohimanarina - Tél.: 22 307 60

Radiodiagnostique et imagerie médicale.

Concernant les pharmacies, les jours de garde sont publiés dans les journaux.

N.B. : Dites vous bien que malgrès toutes les précautions que vous prendrez au niveau alimentaire, vous aurez de toute façon quelques problèmes gastriques et intestinaux ! alors, misez surtout sur les anti biotiques intestinaux, Smecta, …

Emmenez avec vous une trousse de secours remplies de médicaments, en cas de pépin de toute façon vous en aurez besoin ! Dans le cas contraire, vous pourrez les donner de bon cœur à votre départ dans les rues de Tana !

II.4. Quelques bons conseils

Comportement à l'égard des populations locales


Être sociable et se montrer respectueux. Ne pas montrer de signe d'impatience et rester calme autant que possible, le temps ayant une autre valeur, surtout en brousse (Pays du "mora-mora"). Répondre aux bonjours et même devancer le bonjour (surtout dans les villages).

Il existe plusieurs variantes de salutations suivant les régions : Manao ahoana ! (Hautes terres), Salama ! (Pays Sakalava - Côte Ouest, Nord Ouest), M'Bola Tsara ! (Nosy Be - Sambirano), Akory Anareo ! (Sud et Centre Ouest), Akory Lahaly ! (Betsimisaraka - Côte Est), Tsara Madyna ! (Betsileo - Hautes terres sud).

Ne pas profaner les tombeaux. (Ne pas toucher les ornements d'un tombeau. Ne pas uriner aux alentours immédiats d'un tombeau et ne pas monter sur les sépultures etc.) Ne pas montrer quelqu'un du doigt. Respecter les us et coutumes locales.


Sécurité

Éviter de sortir seul le soir dans la capitale (être vigilant). Ne pas montrer que l'on a de l'argent. Il faut éviter de sortir des liasses de billets et être très discret. En dehors des sentiers battus prendre avec soi un guide local.

Le marchandage


Négocier avant et payer après le service. Un prix se débat toujours, ceci est surtout valable pour la capitale.


La mendicité


La mendicité est surtout répandue à Tananarive. Le "vazaha" (l'étranger) est souvent sollicité. Éviter de donner de l'argent "gratuitement" mais seulement en échange d'un service ou d'un travail. Ceci pour freiner l'évolution d'une mendicité dirigée essentiellement vers les touristes. Certains enfants préfèrent mendier la journée plutôt que d'aller à l'école et apprendre un métier (moins lucratif). Ne pas entrer dans ce jeu. Par contre certains vieillards et handicapés méritent d'être aidés. Il est préférable de verser des sommes à des œuvres sociales (religieuses ou O. N. G.) qui font un travail de fond.

La prostitution


Activité assez répandue dans la capitale mais également dans la plupart des villes de province. Il est préférable de s'informer et se prémunir (nombreuses MST et Sida).


La photographie


La photographie à Madagascar est rarement soumise à autorisation. Dans la plupart des cas, au contraire, elle est accueillie favorablement par la population (par des sourires et une curiosité sympathique). L'approche doit évidemment être respectueuse des personnes et des coutumes locales. Demander l'accord des personnes photographiées me paraît toutefois nécessaire.
L'achat de pellicules (toutes marques et sensibilités standard) ainsi que leur développement peuvent se faire aisément sur place à des prix compétitifs (papiers ou diapositives). Il n'est donc pas nécessaire de faire préalablement des stocks au départ de l'étranger sauf pour des sensibilités particulières. Plusieurs sociétés distribuent les produits des marques standard Kodak, Fuji, Agfa... sur l'ensemble de la Grande Ile. Des laboratoires de développement rapide sont installés dans les principales villes de province.

III. CARNET DE VOYAGE PERSONNEL

Je m’appelle David et j’ai 28 ans. Je vis à la Réunion depuis 6 ans. J’ai beaucoup voyagé dans la zone sud de l’océan indien (Seychelles, Ile Maurice). Madagascar restait pour moi un pays qu’il fallait découvrir absolument mais en prenant le temps. J’ai pris deux semaines et deux copains avec moi (Sébastien et Xavier). Au départ, nous voulions partir à l’aventure mais au final nous avons pris un guide et découvert Madagascar comme jamais nous l’éspérions. Nous étions tellement ravis de notre voyage et des services proposés par Mouhidine que, en accord avec lui, j’ai élaboré ce site internet (merci à Delphine) pour l’aider à trouver plus de clients.

Je présente un carnet de voyage que j’éspére vous fera envie. Ce qui manquera sûrement : ce sont les émotions !

19 mai 2005

Les différents circuits

Tsingy Safari est dirigé par un guide agréé par les instances malgaches. Ce guide a suivi une formation et surtout il connaît les différentes régions proposées en visite. Pour chaque étapes du circuit, il a un ami, une connaissance, ... et c'est important en cas de pépins ...

Voici la liste des circuits :

1- Les  Hautes terres et les sites Balnéaires du Sud.

2-Les Hautes terres et la côte Est Malgache.

3-Descente Manambolo et Tsingy de Bemaraha.

4-Descente Tsiribihina et Tsingy de Bemaraha.

5- S. I. B. E*  et les Iles Bareines.

6-Le Sud Malagasy et Sa Traversée Côtière.

7-Madagascar en 7 jours: La Pirogue, Le Tsingy, Le Sud, L’Est et l’Ile Ste Marie.

Télécharger le descriptif des circuits DOC_1_.CIRCUITS_MOUHIDINE.doc

19 mai 2005

TONGA TSOA (Bienvenue)

A travers ce "blog", vous trouverez quelques conseils et expériences vécues pour mieux vivre L'île Rouge ...
Au menu :
1. Découvrir Madagascar
Présentation, histoire, culture, climat et les régions
2. Tsingy Safari
3. Liens utiles
4. Contact
19 mai 2005

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Bienvenue à tout le monde,

Ce site est réalisé dans le but de promouvoir les compétences et les qualités d'un guide hors normes. Je l'ai connu lors de mon voyage à Madagascar. Il m'a fait connaître son île rouge avec tout son coeur.

Ce site retrace à la fois mon passage à Madagascar et vous aidera à organiser votre voyage grâce aux différents circuits et les prestations offertes par Tsingy Safari.

Bonne visite et surtout bon voyage

David PAYET (Ile de la Réunion)
06.92.02.74.09

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